On peut vérifier que l'étanchéité entre les élus de la fd et la structure dtn est totale.
Ce n'est évidemment pas une question de personnes, mais de statut.
Soit on exécute les demandes de la dtn, soit on perd l'affrontement, même si on est président de la fd ... : des exemples nombreux existent pour ceux qui veulent bien s'informer.
Le magma de dépenses exigées par la dtn ne peut même pas être analysé.
Le comportement des cadres d'état sur le terrain illustre bien le faible pouvoir des élus, et le mépris constant pour les efforts de nombreux bénévoles écœurés, "illégitimes", qui sont, à peine, là pour aider à la détection des talents.
Les rapports d'activité de la dtn ("ébénisterie de haut vol en matière de langue de bois" dixit le pdt de la cdp en 2012) ne parlent que de l'avenir.
Quand on interroge sur les réalisations, on nous répond : voyez le parcours de l'edf masculine ...
Et si l'obsession restrictive de la dtn pour le haut niveau provient des axes donnés par le ministère, on n'a pas souvent l'occasion de les questionner.
Mais la dtn a raison de se plaindre avec constance de l'instabilité des élus : il va falloir y remédier.
Mais aussi : de nombreux cadres d'état ont cherché à innover sur le terrain : p ex un atr, isolé, avec quelques bénévoles amis, travaille avec les écoles privées pendant des mois, aboutit à une manifestation réunissant 600 jeunes avec leurs familles, pour zéro nouveau licencié - là, c'est l'absence de (stands ?) présence identifiable et organisée des clubs locaux, du cd, de la ligue qu'il faut incriminer (donc ici absence de politique locale de développement ... quantitatif).
En résumé, avant de pouvoir dialoguer de façon constructive, les élus doivent créer de la cohérence.
4 - Bénévoles et techniciens
La mission principale de la structure DTN est la performance internationale, qui nous concerne tous, bénévoles du volley.
Une autre mission est implicite : le développement de l'interaction sociale par
- une activité compétitive bien organisée (parce que la compétition est l'espace maîtrisé de l'échange et des rencontres) et compréhensible (parce qu'il faut du public) ,
- une capacité d'intégration (parce que tout citoyen doit pouvoir pratiquer, quelles que soient ses capacités propres actuelles),
- une animation de tous les territoires (parce qu'aucun lieu du territoire national ne peut être exclu),
- une adaptation à l'évolution des demandes de pratique.
Le lien permanent à installer entre l'élite et les clubs de la base nécessite d'abord chez les techniciens une prise de conscience fondamentale : la détection, la formation et la sélection deviennent beaucoup plus efficaces, et plus attractives, avec une animation permanente des territoires.
Le besoin de formation des débutants, de tous âges, et qui ne se destinent qu'à une pratique régulière, doit être étudié en urgence.
Une coordination des actions est indispensable : les techniciens ont trop souvent, livrés à eux-mêmes, monté des actions de développement sans résultat, parce qu'aucun club local n'était impliqué.
Elle n’est pas imaginable sans une mise à plat des missions, pour répondre à l’attente de chacun.
Les missions confiées par le Ministère seront travaillées avec lui pour assurer la cohérence et la coordination des acteurs.
Une mission fondamentale est l'animation en milieu scolaire, conçue pour multiplier les jeunes licenciés, en lien étroit avec tout club voisin ou à créer.
Une coordination particulière doit impérativement être étudiée avec UNSS, qui est souvent le creuset d'innovations souples qui ont connu le succès (jeu à 4, Volley Mil, …), et surtout un organe efficace de formation de jeunes arbitres.
Accueil 