Le découragement généralisé des passionnés est évident.
La cause objective en est bien sûr le comportement actuel des élus, des partenaires, des pairs, qui explique la surdité des instances.
Mais le déclenchement de l'abandon provient du sentiment de solitude.
L'intensité relationnelle des réseaux sociaux, libres d'accès, sans hiérarchie ni présélection des intervenants, est une piste à étudier.
Le fonctionnement harmonieux et productif de certaines communautés (par exemple celle de Linux) a montré qu'on peut gérer toutes sortes de complexités sans obliger les intervenants à présenter une qualification, un diplôme, une légitimité préalable : chacun est susceptible d'apporter une solution concrète à toute question concrète, personne ne dispose d'une légitimité supérieure à celle des autres.
La technostructure de la fd ne sera pas d'accord : qu'elle s'adapte enfin.
Une condition essentielle de réussite pour ce genre de réseau tient au comportement de ceux qui l'animent.
C'est ce collectif que notre liste a voulu mettre en œuvre dans le cadre de la fd : tant mieux si d'autres se décident à le mettre en place, nous avons commencé.