thème n°5
5 Celle ci n'arrive pas à frapper le ballon
Le développement proposé ne présente pas de pédagogie particulière ; est soumise à votre regard critique une hiérarchie des priorités : vitesse de la main puis recherche de cible.
Moins dramatique que l'inaptitude à la réception, une attaque faiblarde se caractérise toujours par des mouvements parasites, qui réduisent la vitesse finale de la main.
Le choix de la cible est secondaire à ce stade.
Décomposition possible
1. vitesse de la main – sans recherche de cible
2. positionnement au ballon – avec cible et sans saut
3. implication corporelle totale avec ou sans saut
Entendons nous : une attaque est faiblarde par rapport au potentiel physique considéré (ce n'est pas une référence à l'attaque de Giba, Marshall et consorts).
Vitesse de la main
En partant du dernier segment, la vitesse finale de la main est précédée par les vitesses préalables du poignet, de l'avant bras, du bras, de l'épaule, du tronc, du saut, de la course.
L'enchaînement optimal consiste à transférer la plus grande vitesse possible au segment suivant.
Cet enchaînement est optimal s'il implique l'immobilisation totale du segment précédent lors du transfert de vitesse au segment suivant.
Voici une progression technique qui applique cette logique.
1. Immobiliser l'avant bras pour fouetter de la main
2. Immobiliser le coude pour décomposer le fouetté du coude, suivi du fouetté du poignet
3. Immobiliser l'épaule pour décomposer le fouetté du bras, suivi du fouetté de l'avant bras, du poignet, de la main
4. Immobiliser les hanches (pieds au sol) pour faire pivoter les épaules
5. Enchaîner des séries de frappes vers le sol : maximiser la hauteur du rebond (attention aux nez fragiles)
Recherche de cible à l'intérieur de l'espace optimal de frappe maximale – pieds fixés au sol – ballon lancé vertical, par un partenaire, au dessus de l'épaule de frappe-
1. l'espace optimal est devant le torse, à l'intérieur de l'épaule de frappe
2. l'attaquant va se cabrer naturellement
3. on a normalement le pied du côté du bras frappeur* en retrait, l'angle des pieds dépasse 90°
4. on apprend vite à cacher la direction de la frappe, entre l'attaque droit devant l'épaule de frappe, et l'attaque totalement croisée, pratiquement parallèle aux épaules
5. l'indication de la cible est proposée par un partenaire après le lancer de ballon
…….
* il arrive que des féminines attaquent très bien à l'amble (pied du bras de frappe avancé : elles utilisent l'élasticité des abdominaux croisés pour déclencher une autre source de vitesse)