FIDÉLISER LES CLUBS, OUI
On parle beaucoup des difficultés à fidéliser les nouveaux licenciés.
Cela concerne surtout certaines classes d'âge jeunes.
Mais c'est une question secondaire.
Quand on aura pris en compte la nécessité d'ajouter au fonctionnement naturel des clubs la notion de projet, on aura probablement déjà résolu la question.
On a pu trouver dans tous les discours, que ce soient ceux des élus, des candidats aux postes, ou ceux de la dtn (plus rares : on y est très prudent ...), la mention de cet écueil, parmi d'autres : transformé en objectif, on fait croire qu'on a compris et qu'on va mettre en œuvre des solutions. Vérifiez :
1. Psalmodier la litanie des difficultés a toujours remplacé la réflexion, et n'a jamais permis de commencer à chercher pour de bon.
2. Aucune remise en cause du fonctionnement répulsif du système très élitiste de formation, de détection et de sélection : c'est la cause principale de l'attractivité très faible du volley chez les jeunes zappeurs.
3. Aucune remise en cause des priorités : c'est l'edf masculine qui doit tout résoudre avec des titres. Et pourtant, la « formation » des élites est plutôt bonne, on a des joueurs de classe mondiale, n'est ce pas ? Mais de quelle formation parle t'on ? … ne serait ce pas plutôt le perfectionnement ciblé de joueurs qui dominent déjà l'essentiel de la technique ?
4. … aucune solution pratique … (zénith, gouffre financier -demandez le nombre de nouveaux licenciés et le budget attribué- n'est pas une solution, c'est un problème inutile, style emplâtre coûteux de la pénurie sur la jambe de bois de la perte de clubs et d'équipes).
Une fd qui a perdu en moins de 15 ans 25 % de ses clubs et de ses effectifs peut elle continuer à divaguer, en actes et en paroles, comme avant ?
Si quelques jeunes, un peu partout, quittent le volley fd, c'est qu'il est plus ennuyeux qu'attractif – le volley c'est pas cool -.
Tant que cela n’entraîne pas la disparition du club, on a une chance de redresser le tir.
Mais si le club disparaît (au moins 400 clubs depuis 2000) , la chanson devient plus triste.
En bref, c'est au niveau du club que tout doit se passer.
- accompagner la création, le lancement, la démarche de projet de tous les clubs
- intégrer chaque club dans l'interaction permanente du comité
- organiser l'écoute des clubs comme une mission fondamentale
- faciliter l'interactivité entre clubs du voisinage
- motiver les gros clubs à l'essaimage
⇒ ET L'ACTEUR PERTINENT, C'EST LE COMITÉ.