La vie d'un gros club, c'est dur aussi
Avertissement : ce genre de club est totalement imaginaire … toute ressemblance, même partielle, serait incroyable.
Un gros club « arrive à maturité » quand il
1. est obsédé par l'obligation de victoires en championnat
2. admet subir et exercer la loi de la jungle
3. cherche partout à récupérer à bon compte des joueurs de talent
4. exige des passeurs exceptionnels
5. adore les pointus à plus de 3m50 et les complets
6. veut des actions tranchantes rapides : tuer l'adversaire 75 fois est l'objectif désigné
7. aime bien la défense, mais préfère de loin les bombes
8. met toujours la pression sur le staff de l'équipe première
9. installe cette équipe dans un sas étanche : ne pas déranger
10. ne veut rien savoir des plans de jeu de l'entraîneur, pourvu qu'on gagne
11. a du mal à remplir la salle de spectateurs payants
12. y parvient parfois en arrosant un club de supporters
13. introduit une équipe de pom pom girls pour meubler les temps morts : ça c'est pro ...
14. abuse de l'aide des bénévoles gratuits, indispensables à l'équilibre financier du club
15. participe au téléthon ...
16. a des finances dans le rouge en permanence
17. est dépendant de subventions à plus de 80 %
18. a besoin de séduire les élus locaux, ne voit pas comment
19. a des dirigeants injoignables, c'est bien normal
20. a un sponsor principal privé, qui n'a pas besoin de parler bien fort pour être entendu
21. est heureux d'avoir installé des loges vip, à moitié vides ...
22. a un système de décisions confidentiel, c'est bien naturel ...
23. réunit des ag très encadrées, où le secteur amateur a le droit à la parole, évidemment, mais on n'a pas trop de temps à perdre …
24. a exactement, ou largement, le nombre de jeunes joueurs en formation des obligations fédérales
25. interdit la communication des autres clubs du comité lors de ses rencontres de championnat, serait prêt à la facturer
26. a désigné des potiches pour le représenter aux ag de ligue et de comité
27. avec mission de ne pas se faire remarquer
28. ...
Ne soyez pas surpris par la noirceur du tableau.
On ne vit pas chez les bisounours.
Et pour trouver des pistes de solution, il faut commencer par ouvrir les yeux.